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Le premier atelier a pris la forme d’une scène de Théâtre de l’opprimé·e. Celle que nous avons choisie de présenter portait sur une discrimination sexiste. Nous avons ensuite fait « forum », c’est-à-dire que le public pouvait prendre la place de l’opprimée ou d’une personne qui assistait à la scène pour proposer une réaction et la tester. Cette technique permet de nous armer collectivement et d’expérimenter une palette de réponses possibles dans des situations d’oppression.

Plus tard dans la soirée, un deuxième mini-atelier mouvant nous a permis de réfléchir aux conséquences écologiques de l’informatique. Nous nous sommes momentanément converti·es en empreintes environnementales de différentes activités : l’équivalent en pollution d’un aller-retour Paris – New York en avion pour quantifier la pollution générée par des envois de mails (14 pour une entreprise moyenne de 100 personnes sur une année !), etc. Ainsi, nous devions collectivement matérialiser l’équivalence en termes de pollution de certaines activités (comme envoyer des mails ou lire sur une liseuse) dans ces unités. L’objectif était de réfléchir aux conséquences de ces usages numériques et de donner corps aux chiffres qui les concernent, afin de déconstruire l’idée que l’informatique serait toujours une solution écologique. Un résumé plus détaillé de cet atelier est en ligne ici.

Enfin, lors du dernier mini-atelier de la soirée, nous avons proposé à l’ensemble des participant·es de se placer à égale distance de deux personnes choisies au hasard. L’exercice s’arrêtait lorsque chacun·e avaient trouvé sa place et que plus personne ne bougeait. L’objectif de cet exercice d’échauffement pour les formations dédiées à l’intelligence collective était d’amorcer une prise de conscience sur la nécessité de tenir compte des rythmes individuels et collectifs pour mener à bien une activité, d’adopter une posture d’écoute face au groupe, et de lier réussites individuelle et collective.

À nouveau, merci d’avoir été des nôtres et à Sol Semilla pour son accueil !

À très bientôt,
L’équipage de la Bousole